dimanche 10 novembre 2013

Iceland Airwaves 2013 - Reykjavik - Live Report du mercredi 30 oct


C’est par une journée glaciale qu’a débuté cette édition 2013 du festival Iceland Airwaves. L’ambiance s’est vite réchauffée lorsque j’ai entamé le « bal des performances » avec celle très intimiste, d’Emilíana Torrini au Kex Hostel.
Arrivée en avance pour être au plus près des artistes, j’ai vu le lieu se remplir, se remplir, se remplir… C’est décontractée et très souriante qu’elle nous a offert cinq titres. Elle s’est même payée le plaisir de déguster une glace avec son fils quelques minutes avant de chanter. Le set a débuté avec Tookah, le titre phrare de son nouvel album. Next was Animal Games puis Sunny Road et Autumn Sun. Elle nous a quittés sur Home. Le cadre fantastique du Kex Hostel (je ne parle pas que de sa vue magnifique sur Esja) donnait encore plus de douceur et de fraîcheur aux chansons d’Emilíana. L’émotion était palpable dans l’auditoire. À ne pas manquer : Emilíana sera le 7 novembre 2013 au Trianon de Paris. Le Pourquoi Pas aussi !
Une petite pause avec de vieilles connaissances rencontrées au Kex, dont Charlotte d’Air d’Islande, et en route vers le centre-ville pour tâter l’ambiance du off venue.
Le festival a bien commencé je le confirme, on commence à se mêler au flot de festivaliers qui arpentent de bas en haut et de haut en bas la principale artère de la ville, la Laugavegur.
À 12 Tónar on a pu entendre Rökkuró et For a minor Reflection, du connu mais c’est toujours aussi bon d’entendre ce son sur place.
19 heures sonnaient le premier inédit d’#airwaves13, un concert off venue dans l’église Hallgrímskirkja. Le collectif Bedroom Community a réussi le challenge de réunir Valgeir SigurðssonBen Frost et Daníel Bjarnason ainsi que de grands musiciens classiques de Reykjavik. Mélange d’œuvres étranges interprétées sur le grand orgue et des sonorités électro insufflées par Ben Frost. Quand le classique et l’électro se mélangent dans un cadre aussi somptueux que Hallgrímskirkja… comment vous dire ?
20h30 : le temps de descendre à Harpa pour le casse- tête majeur du festivalier : le choix !
Choisir c’est renoncer alors j’ai renoncé hier soir à voir Ojba Rasta que je manquerai pas en revanche ailleurs, renoncé aussi à revoir Emilíana, renoncé pour le moment à Agent Fresco et à Hjaltalín ; en vérité on ne peut pas être partout. Toutefois j’ai vu : Lay LowSóleyMammút et je n’ai pas pu m’en empêcher, je suis quand même allée voir Retro Stefson alors que je les verrai samedi dans le cadre du Chill Out de Blue Lagoon. Mes impressions sur ces performances ? Je n’avais jamais vu Lay Low sur scène et j’ai trouvé ça bien mais pas autant que Mammút, qui est MA découverte hier soir. Les trois filles tiennent le devant de la scène avec autant de sensibilité que de présence. Et la chanteuse : quelle voix et quelles expressions ! Découverte à explorer.
Sóley était en pleine forme hier soir. J’adore son humour et ses mimiques sur scène, elle s’amuse et pourtant ses chansons traitent de sujets sombres et étranges. J’aime ce paradoxe. Elle a chanté une nouvelle chanson dont je ne connais pas encore le titre mais dont je suis déjà sous le charme. Une mélodie résolument optimiste et légère qui tranche sur les titres plus sombres de la belle Sóley.
Retro Stefson enfin, mais suis-je vraiment obligée de vous en parler ? (relisez le live report du LPP au concert du groupe ici)
Je vous promets un live report de folie samedi avec leur performance au Blue Lagoon !

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